Problématique 1 : Quelle réponse pourrait être apportée aux impacts des catastrophes naturelles aggravées par le changement climatique sur le bien-être des populations ?

Cette première problématique traitait des enjeux importants relatifs aux désastres et catastrophes naturelles, avec notamment comme axes majeurs le bien-être et la sécurité des populations, qui doivent être assurés peu importe la résilience du pays. Il est indispensable pour la communauté internationale de traiter rapidement et efficacement cette problématique car les projections prévoient, pour 2030, un bilan annuel de 150 millions de victimes dues aux désastres climatiques. Dans le contexte climatique actuel que nous connaissons, ces phénomènes climatiques d’origines diverses sont de plus en plus fréquents et dévastateurs.

Résolution 1: L’Iran et le Brésil ont mis sur la table conjointement plusieurs enjeux importants de la problématique, notamment l’aspect financier et la question écologique. Cette résolution, améliorée par l’ensemble de pays, offre un consensus sur l’aspect sanitaire, peu développé dans la version de départ. La clause la plus importante est probablement l’obligation de ratifier les Accords de Paris et le cadre de Sendai.

Résolution 2 : Cette résolution a été initialement proposé par la délégation de la Chine et de Haïti. Elle promeut la prévention des catastrophes naturelles dans les pays les plus vulnérables, notamment à travers des programmes éducatifs, de la sensibilisation, et de la formation. Cette résolution allie donc réponse aux enjeux des pays les moins développés, et réponse aux pays touchés mais résilients. En effet, le comité a privilégié la création d’un cadre pour limiter le changement climatique anthropique, cause majeure des catastrophes naturelles (cf. clauses 6, 10, …). La création d’hôpitaux et la formation de corps médicaux, financés principalement par l’ONU et les pays les plus développés, ont également été au cœur du débat. En outre, cette résolution multilatérale propose une limitation du réchauffement climatique et ergo du nombre d’itérations de catastrophes naturelles, tout en mettant l’accent sur l’amélioration de la capacité d’un pays à endiguer les conséquences des catastrophes, c’est-à-dire favoriser leur résilience à l’échelle globale.

​

Problématique 2 : Quel cadre international pourrait être mis en place pour répondre efficacement aux nouvelles pandémies mortelles causées par la fonte du permafrost ? La fonte du permafrost est un sujet très peu couvert par les médias. Pourtant, les enjeux qu’il soulève pourraient jouer un rôle crucial dans la sécurité sanitaire mondiale, car il contient des agents pathogènes anciens dont les conséquences pour l’Homme sont aussi inconnues que les potentiels traitements. Essentiellement constitué de virus, un vaccin à large spectre d’action n’est pas envisageable, ce qui pose un problème sans précédent pour l’OMS. En débattant de cette problématique, les délégués étaient invités à envisager tous les aspects de la fonte du permafrost — tant sanitaires qu’environnementaux — afin d’établir un cadre international qui assurerait le contrôle de sa fonte, tant que le phénomène n’est pas irréversible ; une perspective funeste mais inévitable si l’on n’agit pas sous peu.

Résolution 3 : La délégation de Russie a proposé dans sa résolution une approche amenant dans un premier temps à un constat sanitaire alarmant, puis à une approche économique pour le pays porteur de la résolution, qui met en avant la nécessité d’exploiter la zone. Les pays du comité ont su développer l’aspect sanitaire, en prônant la mise en place de dispositifs de surveillance, de soins, basés sur des entreprises pharmaceutiques, les pays eux même ou encore l’utilisation de nouvelles technologies.

​

​

Présidents : Clément Mathieu et Mael Malbos

Délégations : États-Unis - France - Haïti - Bangladesh - Royaume-Uni - Pakistan - Nicaragua - Indonésie - Nigéria - Argentine - Brésil - Tadjikistan - Maroc - Salvador - Népal - Érythrée - Chine - Russie - Iran - Inde - Algérie - Turquie - Venezuela - République populaire démocratique de Corée - Kazakhstan