Marie: Est - ce qu’en tant qu’entreprise partenaire vous trouvez que ce type de projet permet de développer des compétences utiles pour les jeunes dans leur future vie professionnelle ?

A.S. : Oui toute à fait. Je pense que le ClerMUN est extrêmement précieux parce qu’il permet aux jeunes de commencer à comprendre les questions géopolitiques, les grands équilibres au mondiaux qui sont très liés au développement durable. L’articulation entre la géopolitique et le développement durable est un élément critique pour que la jeune génération puisse monter en compétence. C’est très utile .

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Marie: Quel lien trouvez vous entre la stratégie de développement durable du Groupe Michelin et la thématique de ce ClerMUN ?

A.S. : Le lien est très fort. Le changement climatique et la justice sociale sont au cœur de la stratégie du développement durable du Groupe Michelin. Au sens où le Groupe cherche à trouver le meilleur équilibre entre trois dimensions : People, Profit & Planet (c.-à-d. les enjeux humains, économiques et environnementaux). Le changement climatique représente l’un des enjeux majeurs du Groupe. Nous souhaitons réduire nos émissions à 0% à l’horizon de 2050. Nous sommes très attentifs à ces thématiques et menaces qui pèsent et qui nécessitent une transformation profonde dans les entreprises. En même temps, on doit traiter les questions sociales avec les questions environnementales de manière systémique. On ne peut pas envisager les questions climatiques sans penser à la manière dont les personnes vont accepter ces transformations. Il faut les accompagner et créer de la cohésion sociale afin que ces changements soient acceptables pour tous et que nous puissions agir collectivement. Michelin essaie de limiter la pression sur le climat tout en renforçant le socle social, pour que chacun puisse avoir un bien-être lui permettant de penser la question écologique. ​

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Marie: Un message pour les jeunes de la part de Michelin en tant qu’entreprise partenaire ?

A.S.: Un message d’espoir dans notre capacité d’agir concrètement sur des enjeux aussi importants. C’est possible même à notre échelle, celle de la société Michelin, qu’elle soit individuelle ou collective. J’ai beaucoup apprécié le message de votre secrétaire général sur le fait que nous sommes des « constructeurs d’avenir ». C’est très juste. Mais il ne faut pas donner à la nouvelle génération une responsabilité ou un poids trop lourd. Pour construire l’avenir, nous avons besoin d’une action collective intergénérationnelle.

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